Memento mori
every time you think of me, I die, a little.
03/12/2017
27/12/2014
17/03/2014
18/10/2013
06/10/2012
Un nuage commença à couvrir le soleil, lentement, complètement. Gris. Loin. James Joyce, Ulysse
Un nuage commença à couvrir le soleil, lentement, complètement.
Gris. Loin.
James Joyce, Ulysse
29/06/2012
13/06/2012
02/01/2012
Walter Benjamin
À propos des miroirs :
extrait issu de
Paysages urbains
" C'est elle ( la Seine ) le grand miroir toujours vivant de Paris. Chaque jour la ville jette dans ce fleuve les images de ses solides édifices et de ses rêves de nuages. Il accepte de bonne grâce les offrandes de ce sacrifice et, en signe de sa faveur, il les brise en mille morceaux."
02/12/2011
19/09/2011
24/06/2011
11/06/2011
08/05/2011
25/04/2011
28/03/2011
22/03/2011
message de Niemand
...De l’enfant au corbeau ...
...Du corbeau à l'enfant ... L'un demande à l’autre si le paradis terrestre peut être encore traversé en songe…
SILENCE... ... ...
L’oiseau d'à côté SAIT et regarde du côté de la forêt ... vers JADIS ...
"Ce que la voix peut cacher, le regard le livre." Georges Bernanos
...l'instant n'en finit pas ...
- il y a 2 jours
07/01/2011
03/11/2010
Marguerite M.
"Mais personne jamais ne nous regarde dans ce livre d’images. Personne sauf, sans doute, cette Marguerite M… de l’ancienne photo encadrée et qui se perd dans l’ombre au-dessus d’une faible lampe (on peut suivre aussi ce motif : lampes, lampadaires, lumières). Mais Marguerite est morte, on discerne deux dates après son nom. Peut-être avec elle a disparu une ancienne manière de photographier, fixée sur la pose et sur le portrait : une manière résolue, sans hésitation. "
Jean-Luc Nancy, Lumière étale in WIR, Filigranes édition
17/09/2010
Henri Ziegler, portrait de Gaspard Ziegler à Mulhouse, 1841
Henri Ziegler, portrait de Gaspard Ziegler à Mulhouse, 1841 |
Der Zeiger der Taschenuhr, die Gaspard Ziegler der Kamera vorhält, stehen auf 33 oder 34 Minuten nach 16 Uhr. Damit die Szene ihren Ausdruck finden konnte, dauerte es eine bis zwei Minuten. Was sich in der Daguerreotypie niedergeschlagen hat, ist die Dauer der Belichtung, eine ungefähre Tageszeit, nicht jedoch Tag und Monat.
Seit 1841 zeigt das Bild dieselbe Zeit.
"portrait fait sans soleil, entre 16h33 et 16h34, sans glace parallèle" in Le temps suspendu, Sylvain Morand, Christian Kempf, éditions Oberlin, p. 59
L'instant n'en finit pas
06/09/2010
"Ici, près de ma case, au plein silence, je rêve à des harmonies violentes dans les parfums naturels qui me grisent. Délice relevé de je ne sais quelle horreur sacrée que je devine vers l'immémorial. Autrefois, odeur de joie que je respire dans le présent. Figures animales d'une rigidité statuaire ; je ne sais quoi d'ancien, d'auguste religieux dans le rythme de leur geste, dans leur immobilité rare. Dans des yeux qui rêvent, la surface trouble d'une énigme insondable."
Paul Gauguin, extrait d'une lettre envoyée de Tahiti, mars 1889
25/08/2010
le temps sans aiguille .....peut se compter dans une allumette....
message de Niemand 22 août 8h20
le temps sans aiguille .....peut se compter dans une allumette....
18/08/2010
01/07/2010
10/05/2010
05/05/2010
"I feel more and more as if time did not exist at all, only various spaces interlocking according to the rules of a higher form of stereometry, between which the living and the dead can move back and forth as they like, and the longer I think about it the more it seems to me that we who are still alive are unreal in the eyes of the dead... "
Sebald - Austerlitz
« Quand le souvenir vous remonte, on croirait par moments voir le passé comme au travers d’un bloc de cristal » Sebald, Austerlitz
18/04/2010
25/10/2009
Mille reflets du ciel
Promenaient, éveillés, les charmes de mes songes,
Et venaient éclipser l'étendard du réel.
Max Jacob
message reçu de Niemand
touchée par le temps dans votre lumière,
"l'instant n'en finit pas"... la lumière n'en finit pas....
à cette "lumière sans aiguille", que je garde près de moi,
un petit écho... à travers ce compositeur facétieux....
En tête de partition, Satie écrit cette note :
« Pour se jouer 840 fois de suite ce motif, il sera bon de se préparer au
préalable, et dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses »
"C'était aussi dans cette salle que s'élevait, contre le mur de l'ouest, une gigantesque horloge d'ébène. Son pendule se balançait avec un tic-tac sourd, lourd, monotone; et quand l'aiguille des minutes avait fait le circuit du cadran et que l'heure allait sonner, il s'élevait des poumons d'airain de la machine un son clair, éclatant, profond et excessivement musical, mais d'une note si particulière et d'une énergie telle, que d'heure en heure, les musiciens de l'orchestre étaient contraints d'interrompre un instant leurs accords pour écouter la musique de l'heure; les valseurs alors cessaient forcément leurs évolutions; un trouble momentané courait dans toute la joyeuse compagnie; et, tat que vibrait le carillon, on remarquait que les plus fous devenaient pâles, et que les plus âgés et les plus rassis passaient leurs mains sur leurs fronts, comme dans une méditation ou une rêverie délirante. Mais quand l'écho s'était tout à fait évanoui, une légère hilarité circulait, par toute l'assemblée; les musiciens s'entre-regardaient et souriaient de leurs nerfs et de leur folie, et se juraient tout bas, les uns aux autres, que la prochaine sonnerie ne produirait pas en eux la même émotion; et puis, après la fuite des soixante minutes qui comprennent les trois mille six cents secondes de l'heure disparue, arrivait une nouvelle sonnerie de la fatale horloge, et c'étaient le même trouble, le même frisson, les mêmes rêveries. "
Edgar Allan Poe, extrait du Masque de la mort rouge
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