Memento mori

every time you think of me, I die, a little.

03/12/2017


27/12/2014









17/03/2014

L'image papillon

          

06/10/2012

Un nuage commença à couvrir le soleil, lentement, complètement. Gris. Loin. James Joyce, Ulysse



Un nuage commença à couvrir le soleil, lentement, complètement.
Gris. Loin.
James Joyce, Ulysse

29/06/2012


13/06/2012

A.I. passage de l'éphémère, 8 juin 2012

02/01/2012

Walter Benjamin
À propos des miroirs :
extrait issu de 
Paysages urbains

" C'est elle ( la Seine ) le grand miroir toujours vivant de Paris. Chaque jour la ville jette dans ce fleuve les images de ses solides édifices et de ses rêves de nuages. Il accepte de bonne grâce les offrandes de ce sacrifice et, en signe de sa faveur, il les brise en mille morceaux."

02/12/2011

Pour Vassia



"The past is never dead. It's not even past." William Faulkner

19/09/2011

"Après ma mort, il ne sera fait aucune reproduction de mes traits, soit par moulage, soit par dessin ou photographie. Je le défends expressément." (cité par Piron dans Eugène Delacroix. Sa vie, ses oeuvres, Paris, 1865.)

24/06/2011

Chemnitz, 18 et 19 juin 2011

11/06/2011

Claire Elisabeth Bantzer, geb. Neymann (1860-1887). Gattin aus Carls Bantzer. Museum für Sepulkralkultur, Kassel.

08/05/2011


hier 
message de Niemand










25/04/2011

"Chaque moment perdu est la vie. Nul ne peut le savoir que nous, chacun de nous, de manière inexprimable, cet homme, cette femme. (.../...) Un instant, une pensée, surgie et disparue, chacun d'entre nous, dans une rue quelque part. Tout est là." Don De Lillo, Point Oméga




28/03/2011















22/03/2011




message de Niemand

...De l’enfant au corbeau ...
...Du corbeau à l'enfant ...                      L'un demande à l’autre si le paradis terrestre peut être encore traversé en songe…

SILENCE... ... ...
L’oiseau d'à côté SAIT et regarde du côté de la forêt ... vers JADIS ...

"Ce que la voix peut cacher, le regard le livre."    Georges Bernanos

...l'instant n'en finit pas ... 

    il y a 2 jours

27/02/2011




"Ne parlons pas de ruines, n'invoquons pas le temps." 
Jean-Daniel Pollet, Bassae(1964)


07/01/2011





                                                                                                 En marge des instants





03/11/2010

Marguerite M.





"Mais personne jamais ne nous regarde dans ce livre d’images. Personne sauf, sans doute, cette Marguerite M… de l’ancienne photo encadrée et qui se perd dans l’ombre au-dessus d’une faible lampe (on peut suivre aussi ce motif : lampes, lampadaires, lumières). Mais Marguerite est morte, on discerne deux dates après son nom. Peut-être avec elle a disparu une ancienne manière de photographier, fixée sur la pose et sur le portrait : une manière résolue, sans hésitation. " 

Jean-Luc Nancy, Lumière étale in WIRFiligranes édition

17/09/2010

Henri Ziegler, portrait de Gaspard Ziegler à Mulhouse, 1841

Henri Ziegler, portrait de Gaspard Ziegler à Mulhouse, 1841




Der Zeiger der Taschenuhr, die Gaspard Ziegler der Kamera vorhält, stehen auf 33 oder 34 Minuten nach 16 Uhr. Damit die Szene ihren Ausdruck finden konnte, dauerte es eine bis zwei Minuten. Was sich in der Daguerreotypie niedergeschlagen hat, ist die Dauer der Belichtung, eine ungefähre Tageszeit, nicht jedoch Tag und Monat. 


Seit 1841 zeigt das Bild dieselbe Zeit.




"portrait fait sans soleil, entre 16h33 et 16h34, sans glace parallèle" in Le temps suspendu, Sylvain Morand, Christian Kempf, éditions Oberlin, p. 59


L'instant n'en finit pas

06/09/2010

"Ici, près de ma case, au plein silence, je rêve à des harmonies violentes dans les parfums naturels qui me grisent. Délice relevé de je ne sais quelle horreur sacrée que je devine vers l'immémorial. Autrefois, odeur de joie que je respire dans le présent. Figures animales d'une rigidité statuaire ; je ne sais quoi d'ancien, d'auguste religieux dans le rythme de leur geste, dans leur immobilité rare. Dans des yeux qui rêvent, la surface trouble d'une énigme insondable."

Paul Gauguin, extrait d'une lettre envoyée de Tahiti, mars 1889

25/08/2010

le temps sans aiguille .....peut se compter dans une allumette....


message de Niemand 22 août 8h20



le temps sans aiguille .....peut se compter dans une allumette....

18/08/2010

La Fonderie / Mulhouse / 20 juillet 2010

01/07/2010


"Mais la vie comporte toujours une teinte de décomposition, pour manifester qu'elle naît de ce qui est déjà mort." Walter Benjamin, Sens Unique


" Sur chaque forme nouvelle plane l'ombre de la destruction.
Car l'histoire de chaque individu, celle de chaque communauté et celle de l'humanité entière ne se déploie pas selon une belle courbe perpétuellement ascendante mais suit une voie qui plonge dans l'obscurité après que le méridien a été franchi."
W.G.Sebald, Les Anneaux de Saturne







































10/05/2010

























05/05/2010




"I feel more and more as if time did not exist at all, only various spaces interlocking according to the rules of a higher form of stereometry, between which the living and the dead can move back and forth as they like, and the longer I think about it the more it seems to me that we who are still alive are unreal in the eyes of the dead... "

Sebald - Austerlitz










« Quand le souvenir vous remonte, on croirait par moments voir le passé comme au travers d’un bloc de cristal » Sebald, Austerlitz  

18/04/2010


Le soir du vernissage, une jeune enfant m'a donné la montre de "Memento mori", celle qui figure sur le carton d'invitation... elle l'avait réparée...


 




...

25/10/2009




Les Antichambres / Memento mori
Exposition d'Anne Immelé

Espace d’art contemporain André Malraux
4, rue rapp
68000 Colmar

Exposition du 10 avril au 30 mai 2010

Vernissage le 9 avril à 18h30

du mardi au samedi de 14h à 19h
le dimanche de 14h à 18h







Mille reflets du ciel 
Promenaient, éveillés, les charmes de mes songes, 
Et venaient éclipser l'étendard du réel. 

Max Jacob














message reçu de Niemand







touchée par le temps dans votre lumière,
"l'instant n'en finit pas"... la lumière n'en finit pas....
à cette "lumière sans aiguille", que je garde près de moi,
un petit écho... à travers ce compositeur facétieux....


En tête de partition, Satie écrit cette note : 
« Pour se jouer 840 fois de suite ce motif, il sera bon de se préparer au
préalable, et dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses »



























"C'était aussi dans cette salle que s'élevait, contre le mur de l'ouest, une gigantesque horloge d'ébène. Son pendule se balançait avec un tic-tac sourd, lourd, monotone; et quand l'aiguille des minutes avait fait le circuit du cadran et que l'heure allait sonner, il s'élevait des poumons d'airain de la machine un son clair, éclatant, profond et excessivement musical, mais d'une note si particulière et d'une énergie telle, que d'heure en heure, les musiciens de l'orchestre étaient contraints d'interrompre un instant leurs accords pour écouter la musique de l'heure; les valseurs alors cessaient forcément leurs évolutions; un trouble momentané courait dans toute la joyeuse compagnie; et, tat que vibrait le carillon, on remarquait que les plus fous devenaient pâles, et que les plus âgés et les plus rassis passaient leurs mains sur leurs fronts, comme dans une méditation ou une rêverie délirante. Mais quand l'écho s'était tout à fait évanoui, une légère hilarité circulait, par toute l'assemblée; les musiciens s'entre-regardaient et souriaient de leurs nerfs et de leur folie, et se juraient tout bas, les uns aux autres, que la prochaine sonnerie ne produirait pas en eux la même émotion; et puis, après la fuite des soixante minutes qui comprennent les trois mille six cents secondes de l'heure disparue, arrivait une nouvelle sonnerie de la fatale horloge, et c'étaient le même trouble, le même frisson, les mêmes rêveries. "

Edgar Allan Poe, extrait du Masque de la mort rouge
































17/10/2009






















































Je dis ma Mère. Et c'est à vous que je pense, ô maison !
Maison des beaux étés obscurs de mon enfance.


(Mélancolie)


Milosz cité par Gaston Bachelard


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